Syndics de copropriété : comment faire des économies d'énergie dans l'habitat collectif ?
En tant que syndic de copropriété, vous devez savoir que les principales économies d'énergie réalisables dans un immeuble collectif passent par des travaux. Pourtant, il existe d’autres solutions moins engageantes pour réaliser des économies d’énergie dans une copropriété. Si vous souhaitez savoir quelles sont les actions à envisager pour réduire les factures énergétiques d’une copropriété, Vattenfall vous éclaire ! Voici nos conseils pour vous permettre de faire des économies d'énergie dans un immeuble collectif.
Consommations énergétiques en copropriété : le rôle essentiel du syndic
En charge de la gestion administrative et financière de l'immeuble, le syndic de copropriété assure la relation avec les fournisseurs, et donc le règlement des factures d’énergie. À ce titre, le syndic est le mieux placé pour faire le point sur les dépenses énergétiques.
Il est également responsable de l’entretien du bâtiment et de sa gestion technique pour en assurer le bon fonctionnement. Ce qui en fait un interlocuteur et un conseiller important pour les copropriétaires à la recherche d’économies.
Il doit enfin veiller au respect des obligations réglementaires qui s’appliquent aux bâtiments en matière de performance énergétique. En cela, le syndic doit s’occuper de la réalisation des diagnostics obligatoires, de plus en plus nombreux en matière de performance énergétique.
Le rôle du syndic est donc décisif en matière de maîtrise des consommations énergétiques.
Quelles actions entreprendre pour faire des économies d’énergie dans une copropriété ?
Si des économies d’énergie peuvent être réalisées à partir de simples optimisations au niveau du fonctionnement des équipements, les gains les plus importants sont à chercher dans les travaux de rénovation. Des solutions simples peuvent toutefois permettre de réduire les coûts sans avoir besoin de lancer la copropriété dans de gros chantiers.
Réalisation d’un audit énergétique ou d’un DPE en copropriété
Dans l’habitat collectif, il est désormais obligatoire de réaliser :
- Un audit énergétique dans les copropriétés, de plus de 50 lots, équipées d'un chauffage collectif ;
- Et/ou un diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif dans les immeubles équipés d'une installation collective de chauffage ou de refroidissement.
Les copropriétés de plus de 50 lots ne sont pas tenues de réaliser un DPE collectif dans la mesure où elles sont soumises à la réalisation d'un audit énergétique.
Dans les petits comme dans les gros immeubles, ces études permettent d’identifier des surconsommations. Elles peuvent également inciter les copropriétaires à entreprendre des optimisations énergétiques ou à réaliser des travaux afin de réduire les consommations d’énergie mais aussi de respecter la réglementation en vigueur.
Optimisation des équipements collectifs (chauffage, eau chaude sanitaire)
Pour une meilleure maîtrise des consommations, le syndic peut préconiser des optimisations en matière de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire s’ils sont collectifs. Par exemple, la baisse de la température de consigne d’un degré pour le chauffage qui permet d’économiser jusqu’à 7 % des factures d’énergie.
L’amélioration de la performance énergétique dans le collectif
Les obligations gouvernementales
Sur les 35 millions de logements recensés en 2016 par l'INSEE, 28 % sont en copropriété, dont les 3/4 ont été construits avant la première réglementation thermique datant de 1974. Pour répondre aux objectifs de neutralité carbone fixés par la France pour 2050, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 a fixé deux objectifs :
- Tous les logements privés classés F ou G avec un consommation en énergie supérieure à 330kWhep/m2.an devront avoir fait l'objet d'une rénovation énergétique avant 2025 ;
- La totalité du parc immobilier devra répondre aux normes BBC (Bâtiment Basse Consommation) ou assimilées d'ici 2050.
Un plan de rénovation énergétique des bâtiments a d'ailleurs été lancé en 2018, visant la rénovation de 38 000 logements privés par an. Les aides MaPrimRénov’ et le dispositif des Certificats d’Economie d’Energie (CEE) sont également ouverts aujourd’hui aux syndics de copropriété.
La démarche
Pour obtenir les meilleures performances énergétiques, il est conseillé d’envisager les travaux selon une approche globale. La réalisation d'un audit énergétique permet dans ce cas d'établir un état des lieux, de proposer des solutions d'amélioration et de planifier les travaux. Il laisse également l’opportunité d'évaluer les gains de performances réalisables.
Ensuite, il est nécessaire d’obtenir l'adhésion du conseil syndical et des copropriétaires pour réussir à financer la rénovation énergétique. Afin de favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’habitat collectif, des aides techniques et financières à destination des syndics et des copropriétés ont été mises en place.
Les travaux de rénovation énergétique
La rénovation énergétique du bâtiment peut concerner les parties communes ou privatives de l'immeuble. Pour les parties communes, on commence toujours par l'isolation de la toiture et des murs extérieurs, qui induit souvent une rénovation de la ventilation. Les systèmes de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire viennent dans un second temps. Au niveau privatif, le remplacement des fenêtres et l'isolation thermique par l'intérieur sont les premiers postes de travaux entrepris de manière collective.
Mise en concurrence des fournisseurs d’énergie pour obtenir les meilleurs tarifs
Sans avoir besoin de se lancer dans des travaux, les copropriétés peuvent également réaliser des économies d’énergie en changeant de fournisseur d’électricité ou de gaz. On n’y pense pas toujours, mais l’arrivée de fournisseurs alternatifs sur marché de l’énergie permet aujourd’hui de trouver de meilleurs tarifs en faisant jouer la concurrence.
Comme les particuliers, les syndics peuvent en effet changer de fournisseur d’énergie pour le compte des copropriétés dont ils assurent la gestion. En souscrivant un contrat d’électricité de puissance inférieure à 36 kVA chez Vattenfall, il est ainsi possible de bénéficier de consommations 10% moins chères par rapport aux tarifs réglementés.
Vous souhaitez obtenir un devis pour comparer les offres d’électricité et de gaz proposées par Vattenfall avec les tarifs actuellement pratiqués dans les copropriétés que vous gérez ? Contactez-nous !
Sources :
http://www.planbatimentdurable.fr/IMG/pdf/guide_ademe_renovation_energetique_copropriete_1_.pdf