Acronyme de « Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique », instauré par la loi NOME (loi sur la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité) de 2011, ce produit permet aux fournisseurs alternatifs de bénéficier d’énergie nucléaire à un tarif régulé pour la construction de leurs offres à destination des clients résidentiels ou professionnels. Le prix de l’Arenh est d’actuellement 42 €/MWh et le volume mis à disposition représente 25% de la production nucléaire soit 100 TWh. Le « droit à Arenh » d’un client dépend de la moyenne des puissances de son profil de consommation pendant les heures de référence, à savoir toutes les heures de juillet/août + les Heures Creuses de 1h à 7h d’avril, mai, juin, septembre et octobre.
L’ensemble des ressources organiques, végétales ou minérales, qui peuvent être transformées en énergie, constituent la biomasse. La transformation de la matière organique en énergie peut se faire par méthanisation (fermentation puis combustion du biogaz ainsi créé), par combustion ou par transformations chimiques (notamment pour obtenir du biocarburant). Elle s’inscrit dans un processus de développement durable puisqu’elle peut se substituer aux énergies fossiles et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La bourse de gaz est un marché organisé pour les ventes et les achats de gaz en gros. Le prix du gaz varie en fonction de l’offre et de la demande, comme le cours du baril de pétrole par exemple. En France il existait jusqu’en 2018 deux points d’échange du gaz : au nord le PEG Nord assurait les livraisons physiques tandis qu’au sud de la France il s’agissait du TRS. Le TRS provient de la fusion entre PEG Sud et TIGF en 2015. Aujourd’hui, les deux zones ont fusionné pour former la zone TRF (trading region France) dont la place de marché est le « PEG » pour « point d’échange de gaz ».
La bourse d’électricité, au même titre que la bourse du blé ou de l’or, définit le cours de l’électricité, c’est-à-dire le prix auquel elle pourra être achetée ou vendue en gros. L’achat ou la vente d’électricité pourra être fait pour le jour même ou pour le lendemain (ce sont des marchés au comptant ou “spot”), mais aussi dans quelques mois, voire même quelques années. Les produits standard traités sont le Baseload (produit de base) et le Peakload (produit de pointe), voir définitions plus loin.
Produit BASELOAD : correspond à un bloc de puissance constamment appelée, 24h/24 et 7j/7, sur une période donnée (8 760h durant si cette période correspond à une année calendaire).
Produit PEAKLOAD : correspond à un bloc de puissance constamment appelée, de 8h à 20h inclus et du lundi au vendredi inclus, sur une période donnée (3 132h durant si cette période correspond à une année calendaire).
C’est l’acronyme de Consommation Annuelle de Référence. Il s’agit de la quantité de gaz consommée en kWh sur une année, pour un lieu donné, et dans des conditions climatiques standard. C’est le gestionnaire du réseau de distribution (GRDF en France) qui la fixe au 1er avril de chaque année pour chaque point de livraison.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) est une autorité administrative française indépendante chargée de s’assurer du bon fonctionnement du marché de l’énergie (gaz et électricité) en France. Elle surveille les transactions effectuées entre les différents acteurs du marché de l’énergie (producteurs, fournisseurs, distributeurs et transporteurs), veille à ce que le développement de la concurrence soit possible et arbitre les conflits entre les utilisateurs et les exploitants.
Au 1er janvier 2016, la CSPE a fusionné avec la TICFE. Son taux est actuellement 22,5 €/MWh.
Des possibilités d’exonération partielle (taux réduits) ou totales existent. Vattenfall peut vous aider à les identifier.
Contribution au Service Public de l’Électricité. C’est une taxe sur l’électricité, imposée directement au consommateur. En 2016, elle représente par exemple environ 16% de la facture moyenne d’électricité. Elle sert à rétribuer les opérateurs d’électricité qui supportent les surcoûts liés à la mission de service public qu’ils assurent par exemple le développement de gaz naturel renouvelable, la distribution d’énergie dans les zones non interconnectées (Corse, DOM-TOM). Elle finance aussi le Médiateur national de l’énergie.
La contribution tarifaire d’acheminement est une taxe spécifique à l’électricité et au gaz mise en place en 2004. Elle concerne les transporteurs et distributeurs d’énergie en France. Elle permet de financer le régime de retraite des salariés d’EDF et GDF. Il s’agit d’un pourcentage de la part fixe du tarif d’acheminement de l’énergie. Elle est prélevée par le fournisseur de gaz/d’électricité directement sur la facture de l’abonnement à l’électricité/au gaz des consommateurs.
Le premier producteur fournisseur d’électricité dans le monde et en France est EDF (Électricité de France). EDF est une société d’électricité leader en matière de production et de distribution de l’électricité et couvre de nombreux secteurs comme les centrales nucléaires, l’électricité verte ou la distribution aux particuliers, mais aussi l’électricité pro. En 2004, EDF passe d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) à société anonyme (SA). Une partie de son capital est introduit en bourse en 2005. EDF est également appelé le fournisseur historique.
European Energy Exchange. C’est une bourse européenne permettant d’échanger des biens énergétiques comme l’électricité, le gaz naturel ou encore les quotas de CO2. Cette bourse a été créée en 2002 et est basée en Allemagne.
Produit BASELOAD : correspond à un bloc de puissance constamment appelée, 24h/24 et 7j/7, sur une période donnée (8 760h durant si cette période correspond à une année calendaire).
Produit PEAKLOAD : correspond à un bloc de puissance constamment appelée, de 8h à 20h inclus et du lundi au vendredi inclus, sur une période donnée (3 132h durant si cette période correspond à une année calendaire).
L’énergie éolienne consiste à utiliser la force du vent pour produire de l’électricité. Le vent fait tourner les pales de l’éolienne, créant ainsi un mouvement mécanique. Lorsque l’éolienne est couplée à un générateur, cette énergie mécanique est transformée en électricité. C’est une énergie renouvelable, mais son fonctionnement est soumis aux conditions climatiques et son coût d’installation et d’entretien reste élevé. Découvrir le projet d'éolien en mer de Vattenfall.
La géothermie exploite la chaleur contenue dans nos sous-sols pour produire de l’électricité. Plus l’on creuse profondément, plus les températures sont élevées. À partir d’une certaine température, il est possible d’exploiter cette chaleur pour la transformer en électricité. Cependant ce type d’énergie ne représente qu’une toute petite fraction de l’énergie électrique produite : seulement 0.1% de l’énergie d’origine renouvelable en France en 2008. Elle a l’intérêt d’être quasiment inépuisable et de ne pas dépendre des conditions climatiques.
L’énergie houlomotrice consiste à utiliser le mouvement de la houle pour la production d’électricité. L’une des plus grandes fermes houlomotrices se trouve en Australie. Le principe est que des bouées se déplacent grâce au mouvement des vagues. Ces bouées permettent d’actionner un piston qui pressurise un fluide (transformation de l’énergie mécanique en énergie hydraulique ) qui ira à son tour actionner une turbine pour produire de l’électricité. Cependant les différents moyens d’exploiter l’énergie houlomotrice en sont encore au stade de la faisabilité.
L’énergie hydraulique représente l’énergie qui peut être exploitée à partir du mouvement de l’eau, que ce soit grâce aux chutes d’eau, aux courants marins, aux vagues, à la marée… Elle est transformée en électricité dans des centrales hydroélectriques. Celles-ci utilisent la hauteur de chute et le débit d’un cours d’eau pour transformer l’énergie potentielle (chute d’eau) et cinétique (vitesse de l’eau) en électricité notamment grâce à l’utilisation de turbines.
Une hydrolienne est une turbine qui exploite l’énergie cinétique (vitesse) des courants marins pour produire de l’énergie électrique à la manière des éoliennes. La France posséderait 20% du potentiel européen d’énergie hydrolienne, les 80% restants étant détenus par la Grande-Bretagne. C’est une technologie récente qui fait encore l’objet de nombreuses recherches
L’énergie marémotrice utilise le phénomène des marées pour produire de l’électricité. Elle peut à la fois exploiter la modification d’énergie potentielle (élévation du niveau de la mer) et l’énergie cinétique (mouvement de l’eau lors de la marée). Cependant l’exploitation de la marée ne peut se faire que dans des sites très précis et nécessite des aménagements importants, parfois au détriment de l’équilibre écologique local
Il s’agit d’exploiter le phénomène d’osmose qui se produit lorsque deux liquides de salinité différente sont mis en contact. C’est notamment le cas dans les estuaires par exemple. En utilisant une membrane appropriée, il serait possible de produire ainsi de l’électricité. L’avantage significatif par rapport aux autres énergies renouvelables est que ce phénomène a lieu en continu, et donc la production d’énergie pourrait l’être également. Cependant cette technologie en est encore à l’état de recherches.
L’énergie solaire peut être exploitée de deux façons différentes : grâce à des technologies photovoltaïques ou thermiques. Dans les deux cas, de l’électricité pourra être produite, mais la technologie thermique permet également de fournir directement de la chaleur. Cette énergie a l’avantage de pouvoir être utilisée à la fois par des particuliers/des collectivités (panneaux solaires installés sur les toits par exemple) ou en plus grande quantité dans des centrales dédiées. C’est également une source d’énergie inépuisable, mais qui dépend des conditions climatiques. En France métropolitaine en 2018, la part d’énergie provenant du photovoltaïque a été de 2,1%.
Une éolienne est un dispositif capable de transformer l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique, elle-même convertie en énergie électrique. Elles peuvent être installées à terre ou en mer (éoliennes offshore). En 2018 en France, l’énergie éolienne fournissait 5,8% de l’électricité consommée. La France reste toutefois loin derrière des pays comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne dans le développement de cette énergie.
L’éolienne a l’inconvénient de dépendre des conditions climatiques pour fonctionner
Les garanties d’origine (également appelés « certificats verts » jusqu’en 2009) sont délivrées dans le cadre d’un dispositif permettant de garantir au consommateur, acheteur de ces garanties, l’origine renouvelable de l’électricité achetée. Le dispositif découle de la directive européenne 2009/28/CE.
En France, c’est l’entreprise Powernext qui a été désignée en 2013 dans le cadre d’un appel d’offre comme teneur du Registre national des garanties d’origine de l’électricité. Powernext certifie l’émission, le transfert et l’utilisation des garanties d’origine.
Une garantie d'origine contient des informations sur la source de l’énergie, sa date et son lieu de production, elle indique également si l’installation a bénéficié d’un système d’aide national, et comporte un numéro unique pour la traçabilité.
Le gaz naturel est un mélange gazeux d’hydrocarbures présent dans certaines roches. Les deux tiers de la production mondiale sont détenues par 10 pays, et les deux plus gros producteurs en 2017 ont été les Etats-Unis et la Russie avec respectivement 20 et 17,3% de la production mondiale. L’arrivée récente sur les marchés mondiaux des gaz dit « non conventionnels » (gaz de schiste américain par exemple) ayant changé la donne. Les pays du Moyen-Orient restent de gros producteurs (Qatar, Iran, Algérie…).
Le gaz est la 3e source d’énergie la plus utilisée. En France, la compagnie de gaz qui distribue la quasi-totalité du gaz naturel est GRDF.
Un gazoduc est une canalisation qui permet de transporter les matières gazeuses sous pression comme les hydrocarbures. En France la distribution est assurée par différents prestataires de gaz comme GRT gaz qui est une filiale d'Engie.
Gaz Naturel Liquéfié. Il s’agit de gaz naturel qui a été soumis à une très faible température (-181°C à pression atmosphérique) et se retrouve dans son état liquide, ce qui le rend bien moins volumineux. Il est environ deux fois plus léger que l’eau. Cet état condensé rend le transport possible sur de très longues distances, notamment par voie maritime via les gazoducs. Le développement ces dernières années de terminaux de liquéfaction dans les pays producteurs puis de regazéification dans les pays consommateurs participe à la diversification des sources.
GPL est l’acronyme de Gaz de Pétrole Liquéfié. Il s’agit d’un mélange d’hydrocarbures provenant à 60% du traitement du gaz naturel et à 40% du raffinage du pétrole. Les hydrocarbures principaux de ce mélange sont le propane et le butane. Lorsqu’il est stocké sous pression, il y a coexistence à la fois de la forme gazeuse et de la forme liquide. Le GPL étant plus lourd que l’air, il existe un risque d’explosion en cas de fuite.
Le Gestionnaire du Réseau de Distribution est responsable du réseau de gaz ou d’électricité aussi bien concernant son entretien que son fonctionnement ou son développement. Il fournit notamment des câbles et des tuyaux aux fournisseurs et distributeurs pour acheminer l’énergie jusqu’au consommateur. En France c’est une filiale d’EDF qui assure la quasi-totalité de la distribution d’électricité en France. Pour le gaz il s’agit de GRDF.
Le kW ou kilowatt représente 1000 watts. Les watts sont une unité pour représenter une puissance, comme une puissance électrique par exemple. Cependant pour parler d’une consommation d’électricité on utilisera plutôt le terme de kWh ou kilowatt-heure. C’est l’unité qui est utilisée notamment sur les contrats d’électricité.
C’est une unité permettant de définir une quantité d’énergie. Elle représente l’énergie consommée par un appareil de 1000 W (ou 1 kW) pendant une heure. Elle vaut également 3.6 mégajoules. Elle est le plus souvent utilisée pour parler de l’énergie électrique, aussi bien en production qu’en consommation.
Mécanisme prévu dans la loi NOME de 2011 et mis en place depuis le 1er janvier 2017, dans le but de garantir la sécurité d’approvisionnement du pays en favorisant les effacements de consommation et le maintien de moyens de productions disponibles pendant les périodes critiques , il consiste à imposer aux fournisseurs d’électricité une obligation de capacité, en MW, proportionnelle à la consommation de leurs clients pendant les heures de pointe dites « PP1 », déterminées chaque année sur décision du Réseau de Transport et d’Electricité. Les fournisseurs sont tenus d’acquérir les certificats (aussi appelés « garanties ») de capacité correspondant à leur obligation et permettant de couvrir la consommation de leurs clients pendant ces heures de pointe.
Le coût de ces certificats, déterminé lors d’enchères organisées par EPEX Spot, est supporté par les consommateurs en fonction de leur propre profil de consommation.
A partir de 2000 pour les professionnels et en 2007 pour les particuliers, l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie a permis à un nouveau type d’offre de voir le jour : l’offre de marché. Alors que le tarif réglementé d’électricité ou de gaz est fixé par l’État, l’offre de marché est fixée librement par les fournisseurs. Avant de souscrire à l’électricité ou de prendre un abonnement au gaz, il est important que les consommateurs comparent les différentes offres d’électricité / de gaz pour choisir la plus avantageuse.
Le tarif réglementé est le tarif imposé par l’état plus précisément le ministère de l’Énergie, pour le prix de l’électricité et du gaz. Ces tarifs sont mis à jour environ une fois par an pour l’électricité et une fois par mois pour le gaz. Les forfaits d’électricité réglementés sont proposés quasiment uniquement par EDF, et par GDF pour le gaz.
Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité. C’est une taxe due par les fournisseurs pour toute livraison d’électricité à un consommateur final ou pour toute consommation d’électricité finale, et ce quelque soit la puissance souscrite. Depuis 2016, la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) a été intégrée au TIFCE. Cette taxe est ensuite reversée aux services douaniers.
La Taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN) est une taxe perçue par l’état en fonction de la consommation en gaz naturel. Depuis 2014 les particuliers y sont soumis, alors qu’ils en étaient exemptés auparavant. En 2016, la contribution biométhane et la CTSSG ont fusionné avec la TICGN pour donner une taxe unique. Actuellement et depuis le 1er janvier 2017, le taux de la TICGN est de 8,45 €/MWh.La trajectoire d’augmentation initialement prévue par la loi de Finances aboutit à un taux de 16,02 €/MWh à l’horizon 2022.
Des possibilités d’exonération partielle (taux réduits) ou totales existent. Vattenfall peut vous aider à les identifier.
Créées en 2000, les tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité ou TURPE ont pour but de rémunérer le Réseau de Transport d’Électricité (RTE), Enedis (anciennement ERDF) et les entreprises locales de distribution. Ils doivent compenser les charges d’exploitation, de développement et d’entretien. Le TURPE est payé par le client soit indirectement via la facture de l’électricité (pour les petits consommateurs et les professionnels, via le « Contrat Unique » ) soit directement au gestionnaire de réseau dans le cas d’un contact direct avec le gestionnaire de réseau (en général gros consommateurs, via le « Contrat CARD »). Les trois principales composantes du TURPE sont la composante de gestion, la composante de comptage et la composante de soutirage. Le TURPE est révisé chaque année au 1er août.
Le Watt (W) est l’unité internationale de puissance énergétique. On utilisera plus souvent le kW (kilowatt) ou 1kW=1000W ou le kWh (kilowatt-heure ) qui permet de comptabilité la production ou la consommation électrique.