Autoconsommation

Autoconsommation : Comment ça fonctionne et qu’est-ce que j’y gagne ?

Grâce aux progrès techniques et à la prise de conscience environnementale, de nouvelles façons de produire, stocker, revendre et consommer de l’électricité ont émergé. Parmi elles, l’autoconsommation, qui consiste à consommer l’énergie que l’on a produite soi-même. 

Quels sont ses avantages ? Quelles questions se poser avant de franchir le pas ? Vattenfall vous dit tout !

Qu’est-ce que l’autoconsommation ?

Encadrée par la loi depuis février 2017 pour accompagner la transition énergétique, l’autoconsommation consiste à consommer sa propre production d’électricité pour couvrir tout ou partie des besoins en énergie nécessaires au bon fonctionnement de son logement.
Renouvelable et sans CO2 parce qu’elle provient de sources naturelles telles que le soleil, l’air, l’eau ou encore la chaleur, l’énergie produite est transformée en électricité pour éclairer la maison, la chauffer et alimenter tous les autres équipements.

L’éventuel surplus d’énergie produite et non utilisée peut être revendu à un fournisseur d’énergie, selon un prix d’achat qui dépend de l'installation et des tarifs trimestriels fixés par l’État. À l’inverse, en cas de production d’énergie insuffisante en période nocturne ou lors d’une journée sans vent par exemple, le réseau national d'électricité peut prendre le relai.
Pour une autonomie plus grande ou totale, un système de stockage d’énergie par batterie peut être installé en complément.

L’autoconsommation peut être :

  • individuelle : un producteur consomme lui-même et sur un même site tout ou partie de l’électricité produite par son installation, instantanément ou après une période de stockage
  • collective : la fourniture d’électricité est effectuée entre un ou plusieurs producteurs et un ou plusieurs consommateurs finaux liés entre eux au sein d’une personne morale telle qu’une association, une coopérative ou encore une copropriété.

Comment produire sa propre électricité ?

Il existe plusieurs systèmes pour produire sa propre électricité, parmi lesquels :

  • le photovoltaïque ;
  • l’aérovoltaïque ;
  • l’éolien domestique ;
  • ou encore les systèmes mixtes.

Le photovoltaïque

Généralement installés sur le toit, des panneaux solaires et leurs cellules photovoltaïques captent les rayons du soleil et convertissent directement la lumière en courant électrique continu. Un onduleur transforme l’électricité obtenue en courant alternatif compatible avec le réseau.
L’énergie solaire reste de loin la principale source d’autoconsommation, grâce à des prix accessibles et à une relative simplicité d’installation et d’utilisation.

L’aérovoltaïque

Les panneaux sont des « 2 en 1 » : la face exposée au soleil produit de l’électricité (tout comme un panneau solaire classique), tandis que la face intérieure récupère la chaleur produite par la face photovoltaïque pour chauffer l’habitation via une VMC (Ventilation mécanique contrôlée).
Bien que plus coûteuse, une centrale aérovoltaïque présente plusieurs avantages, comparée à une installation photovoltaïque classique :

  • un rendement pouvant aller jusqu’à 10% d’électricité en plus ;
  • des fonctionnalités supplémentaires telles que ventilation et rafraîchissement nocturne ;
  • une baisse de la facture énergétique.

L’éolien domestique

De petite et moyenne puissance (de 100 watts à +/-30 kilowatts), les éoliennes domestiques, horizontales ou verticales, utilisent l’énergie du vent pour produire de l’électricité.
À puissance égale, une éolienne produit aujourd’hui quatre fois plus d’énergie qu’un panneau solaire ; son rendement ne diminue pas dans le temps et elle peut fonctionner 24h/24.
Matériel, installation et frais d’entretien compris, une éolienne domestique reste cependant relativement onéreuse et son amortissement se fait sur le long terme (20 à 30 ans en moyenne).

Comment préparer votre projet d’autoconsommation ?

Passer à l’autoconsommation, c’est choisir une énergie responsable, gagner en autonomie et c’est souvent un bon moyen pour faire baisser la facture d’électricité, sous réserve que le projet soit bien préparé.

1. Étudiez les différentes possibilités

Le choix de l’équipement doit prendre en compte 3 critères :

  • vos besoins énergétiques, en établissant une moyenne de vos factures d’électricité sur 3 ans par exemple ;
  • votre lieu d’habitation : région, climat, topographie du terrain, configuration du logement… ;
  • la rentabilité du projet.

2. Faites-vous conseiller

Une fois que vous êtes certain de vouloir / pouvoir vous lancer, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel qui pourra répondre à vos questions les plus pointilleuses.
Vous pouvez par exemple contacter un Conseiller du service public FAIRE, qui saura notamment vous orienter vers le professionnel RGE le plus proche de chez vous.

3/ Faites le point sur les aides dont vous pouvez disposer, notamment :

  • le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) ;
  • l’Éco Prêt à taux Zéro ;
  • le taux de TVA réduit de 5,5 % ;
  • le programme « Habiter Mieux » de l'ANAH ;
  • le chèque énergie.