Top 5 des solutions européennes pour la mobilité
Publié le 19.11.2019
Depuis plusieurs années, la Commission Européenne valorise les initiatives de transports alternatifs aux véhicules essence ou diesel.
Passons en revue 5 solutions qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique et de mieux vivre ensemble.
1
Les véhicules électriques
48 000 véhicules électriques ont été vendus en Allemagne sur les six premiers mois de 2019. Un bond impressionnant de 41% par rapport à 2018, ce qui en fait aujourd’hui le 3e marché le plus important.
Même observation en France, où les ventes ont progressé de 93% entre janvier 2018 et janvier 2019, avec 3 500 voitures vendues pendant le premier mois de cette année. Un phénomène peu isolé, puisque les ventes de voitures électriques ne cessent d’augmenter partout en Europe comme aux Pays-Bas, où elles représentent désormais près de 8% de part de marché.
Avec le développement des voitures électriques, les besoins en bornes de recharge se multiplient. Des solutions de plus en plus innovantes apparaissent comme la solution « InCharge » de Vattenfall (actuellement disponible en Suède, Allemagne, Pays Bas et Royaume Uni): on peut désormais recharger ses voitures partout grâce à des bornes proposées aux particuliers, aux entreprises et aux villes. De quoi faciliter encore plus notre accès aux véhicules électriques.
2
Le développement des biocarburants
En 2003, l’Union Européenne s’est donné comme objectif la promotion des biocarburants, qui sont des substances créées à partir de matériaux organiques non fossiles comme le sucre, l’amidon ou encore les huiles végétales.
De par leur nature, elles contribuent à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et encouragent l’utilisation d’énergies renouvelables. Plusieurs types de biocarburants existent. Parmi les plus courants, on retrouve le biogazole, bioéthanol, biobutanol et le méthanol.
3
La gratuité des transports publics
Le Luxembourg est le premier pays au monde à instaurer la gratuité de tous ses transports publics. Dès 2020, ses 600 000 habitants pourront profiter de cette nouvelle mesure. Une initiative répandue un peu partout en Europe à plus petite échelle : en France par exemple, des dizaines de villes se sont mises à la gratuité des transports.
Dunkerque, notamment, est devenue en 2018 la première agglomération de plus de 200 000 habitants à passer ce cap.
Une mesure également pratiquée depuis les années 2000 déjà dans de plus petites collectivités comme Châteauroux, Gap, Niort, Vitré ou encore Castres.
4
Les villes cyclables
Le Copenhagenize Index a publié son top 20 des villes cyclables en 2019. Sur le podium, des villes européennes uniquement : Copenhague, Utrecht et Amsterdam. La France apparaît dès la cinquième position avec Strasbourg. Une initiative pan-européenne, que l’on retrouve très largement dans l’Hexagone, avec les Vélib et autres Vélo’v présents dans la plupart des grandes villes françaises.
D’autres solutions sont également envisagées en parallèle, comme dans la métropole nantaise où a été mise en place la prise en charge à 25% de l’achat d’un vélo à assistance électrique pour encourager les trajets de plus longue distance.
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01
Copenhague
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02
Amsterdam
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03
Utrecht
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04
Antwerp
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05
Strasbourg
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06
Bordeaux
5
L'autopartage
L’autopartage, qui permet de profiter temporairement d’une voiture via un abonnement, séduira 35 millions de personnes dans le monde en 2020 selon le cabinet de conseil BCG.
Ces utilisateurs réserveront d’ici là, toujours d’après le cabinet, 1,5 millions de minutes par mois à la conduite en autopartage, et seront amenés à générer un revenu annuel de 4,7 milliards d’euros. Parmi ces estimations, on peut lire également que l’Europe serait la région la plus rentable pour le secteur, l’Allemagne étant le pays désigné comme précurseur avec à près de 150 services d’autopartage. Une bonne nouvelle pour l’économie européenne et surtout, pour la planète.
